Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne,
tensions sur l'énergie et les matières premières, effondrement de la
biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique
et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies
« vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance
grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies
renouvelables, des réseaux intelligents, de l'économie circulaire, des
nano-bio-technologies et des imprimantes 3D. Plus consommatrices de
ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces
nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans
l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high
tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant
technologique en se tournant vers les low tech, les « basses
technologies ». Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de
conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en
évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières
illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système
économique et industriel soutenable dans une planète finie.
Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l'énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l'économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les « basses technologies ». Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.